La plume acérée, tout un art ! Donner à réfléchir tout en pinçant, chatouillant, piquant, frappant, au rendez-vous de l’impertinence et de la libre-pensée, telles sont les promesses de mon Dictionnaire historique politique et de (fort peu) mauvaise foi. C’est avec panache, la plume dans une main, le sarcasme dans le cœur (si si !) et les Lumières à l’esprit que je me lance dans cette aventure que je souhaite d’utilité publique. Je vous invite donc à découvrir plus amplement ce projet en cliquant ici et, si vous le souhaitez, à y contribuer…
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Au XIIème siècle, les bushi, les guerriers du Japon, parviennent à se hisser au sommet du pouvoir. Le partage de celui-ci entre le Shōgun, un dictateur militaire investi désormais d’un pouvoir de nature monarchique, et le Tennō, l’Empereur « Fils du Ciel », redessine la politique et ses enjeux. Les bushi sont une véritable caste, celle des samuraï ; pourtant, ils ne représentent pas une masse informe, et leur éthique aussi bien que leurs pratiques évoluent au fil des siècles, jusqu’à la création de la « légende du samuraï » qui marquerait la littérature romanesque et la culture populaire.
En parcourant des évènements clés – l’installation du Bakufu, c’est-à-dire le gouvernement du Shōgun, l’émergence des rōnin ou encore la grande révolte des samuraï en 1877 –, cet ouvrage nous propose une synthèse de ce que fut le Japon dominé par sa caste de guerriers et les politiques d’alors. En s’appuyant sur des sources de la littérature médiévale, sur la pensée de guerriers comme Miyamoto Musashi, à la période Edo, ou encore en analysant le regard porté par les Européens, l’auteur nous dépeint une histoire complexe, ambivalente, entre tentatives d’uniformisation et contradictions, voire rébellions, et de manière accessible. Un livre d’Histoire certes, mais un livre épique, où le lecteur galope derrière Tameyoshi ou s’embarque sur Hokkaïdō avec Jules Brunet.
Une invitation au voyage dans l’espace et dans le temps… De la Grèce homérique au Japon des Tokugawa, vous serez guidé(e) dans votre épopée par Hector le Troyen, Alexandre le Grand, le légendaire Bodhidharma ou encore l’énigmatique Sun Tzu, le vaillant Miyamoto Musashi. Le trait-d’union entre tous ces personnages ? Ils lièrent, dans le cheminement de l’homme d’épée, l’agilité de l’esprit et l’habileté de la main !
La Plume et le Sabre, deux armes indissociables pour avancer sur la Voie du Guerrier, est un carnet d’exploration : que nous dit la longue et passionnante Histoire des « arts martiaux » d’Extrême-Orient, depuis leurs origines européennes (probablement le Pancrace grec) à leur conquête du monde à partir du Japon ? L’Iliade, probablement le premier livre d’ « arts martiaux » au monde, L’Art de la guerre ou encore Le traité des cinq roues, sont les témoins du souci millénaire des guerriers d’élite de parvenir à l’unité corps/esprit ! Dans cette quête d’absolu, le bouddhisme zen, très éloigné des fantasmes pacifistes et de non-violence qu’on lui prête généralement en Occident, est le socle spirituel de bien d’ « arts martiaux » de Chine, de Corée ou du Japon. C’est précisément au Pays du Soleil levant que l’auteur nous propose de faire escale. Le Japon, terre des samuraï, façonné par le Bushidō, a poussé à leurs paroxysmes bien des vertus martiales. Se réappropriant pleinement des arts étrangers, jusqu’à en faire siens, comme l’emblématique Karaté-Dō, il a érigé une étiquette stricte et des méthodes de combat alliant subtilité, élévation spirituelle et pragmatisme.
Ce carnet d’exploration ambitionne d’être également un support pédagogique. A quoi renvoient concrètement les principes martiaux de « vigilance sereine » ou de « la main comme le sabre » ? Quels rôles les « arts martiaux » dits traditionnels – et par extension les pratiquants – peuvent-ils jouer dans une société bouleversée, meurtrie, politiquement instable ?
La Plume et le Sabre, deux armes indissociables pour avancer sur la Voie du Guerrier, est un livre incontournable pour les passionnés de culture extrême-orientale, de récits classiques et soucieux d’une spiritualité qui s’enracine profondément dans la terre glaise. Une contribution sans complaisance à une compréhension plus juste des conceptions de la lointaine Asie.